Fig. 1. Variations relatives de la puissance délivrée par une centrale solaire spatiale au cours de l'année. IL NATURE DE LA PRODUCTION DES CENTRALES SOLAIRES SPATIALES La centrale solaire de référence considérée dans les études comparatives préliminaires du Département de l’Energie (DOE) des USA et de la NASA délivre une puissance de 5000 MW. Ce niveau de puissance n’est pas immuable, mais il faut noter que son ordre de grandeur est imposé par les caractéristiques retenues pour le faisceau hyperfréquence transmettant l’énergie entre le collecteur situé dans l’espace et l’antenne de réception située au sol (rectenna): fréquence industrielle de 2,45 GHz, et intensité maximum de 200 mW/cm2 au centre du faisceau au niveau de l’ionosphere. La conception d’une CSS de puissance sensiblement inférieure exigerait de profonds changements de la liaison hyperfréquence, et probablement le renoncement à celle-ci au profit d’une autre technologie. Nous reviendrons ultérieurement sur ce point fondamental, mais au stade actuel des analyses sur les CSS, il faut considérer celles-ci comme des unités productrices ayant une puissance dans la gamme de 3 à 5 GW. La forme d’énergie produite est naturellement l’électricité. En outre, les CSS ont la particularité de produire de l’électricité pratiquement en permanence, car leurs panneaux solaires spatiaux sont éclairés toute l’année durant, à l’exception d’éclipses quotidiennes de durées inférieures à 74 min se produisant pendant 2 mois environ de part et d'autre des équinoxes. Relativement peu d’attention a été accordée à cette question des éclipses, qui poserait certainement un problème aux réseaux électriques utilisant largement des CSS. Mais si l’on admet, comme le font la plupart des auteurs, que ce problème sera aisément résolu, alors les CSS apparaissent essentiellement comme des centrales électriques “de base” produisant de jour comme de nuit, pendant la plus grande partie de l'année, une puissance nominale. En fait, la puissance que peut produire une CSS varie d’environ 15% tout au long de l’année (Fig. 1), à cause des variations affectant
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