Space Solar Power Review Vol 1 Num 1 & 2

la Conférence Mondiale sur l’Environnement (Stockholm, 1972) et quelques années plus tard, la plupart des Etats avaient une agence et des activités pour protéger l’Environnement. - D’autres conférences ont porté sur la Population (Bucarest, 1974), l’Alimentation (Rome, 1974), l’Habitat (Vancouver, 1976), l’Egalité des Femmes (Mexico, 1975), l’Eau (1977), la Desertification (Nairobi, 1977), les Sciences et les Techniques (Vienne, 1979), Coopération entre pays en développement (1979). Ces conférences mobilisent l’opinion publique et la volonté politique des Gouvernements. Elles aboutissent à l’adoption d’un programme d’action et de coopération internationale, souvent associé à la création d'un Fonds pour mettre en oeuvre les programmes envisagés. Je pense que les SPS sont en train de devenir une solution possible globale qui mérite la considération des responsables nationaux et internationaux. I. CRITERES DE BASE DE LA COOPERATION INTERNATIONALE Depuis l’enthousiasme du lancement du premier satellite artificiel (Spoutnik, 1968) et du débarquement sur la Lune (NASA, décennie de 1970’s), l’utilité des programmes spatiaux a été souvent mise en cause, particulièrement du point de vue de la pertinence de leurs relations avec les besoins urgents de l’Humanité, où la plus grande partie de la population souffre encore de la pauvreté, de la faim, de la malnutrition, des maladies et du chômage. Tel n’est pas le cas des programmes spatiaux SPS des satellites collecteurs d’énergie solaire car ces projets pourraient contribuer directement à réduire les souffrances humaines en fournissant une énergie abondante et non polluante, un facteur généralement reconnu comme fondamental pour le progrès économique et social. /./ Critères de Base L’une des bases de la coopération internationale scientifique et technique est de permettre à un pays de participer à de grands projets qui, sans cela, dépasseraient les limites des capacités nationales, même des super-puissances. Cette notion peut s’appliquer (i) aux aspects financiers, en partageant les frais des grands programmes; (ii) aux aspects techniques, lorsque des projets requièrent la contribution des talents dispersés dans plusieurs pays; ou (iii) aux problèmes de délais, lorsqu’il s’agit de programmes à long terme, nécessitant des efforts continus pendant une période étendue. Les Satellites collecteurs d'énergie solaire (SPS) répondent précisément à ces critères: (i) leurs coûts sont estimés à 15 Milliards de $ pour la fourniture d’un satellite de 5.000 MW ; mais le projet total nécessiterait un financement de 50 à 100 Milliards de $ pour y inclure les programmes de recherches et développement destinés à résoudre les problèmes technologiques en suspens (1); (ii) les systèmes SPS seraient réalisés avec le concours des professionnels scientifiques et techniques disponibles dans les nombreux pays déjà actifs dans les programmes spatiaux; ou dans certains pays disposant de larges disponibilités financières et qui s’intéressent à divers programmes scientifiques et techniques. (iii) le temps nécessaire pour la réalisation des SPS, évalué à 15 à 20 ans, nécessiterait un effort continu de la Communauté internationale.

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