raies d’absorption situées dans le visible ou le proche UV — par exemple les vapeurs des métaux alcalins. Colger et al. (3) ont ainsi montré que le césium permettrait théoriquement un rendement atteignant 3.7%, dans des conditions permettant de réaliser un laser de 7 kW avec une surface collectrice de 200 m2. Une autre solution consisterait à utiliser un gaz intermédiaire, absorbant le rayonnement solaire, puis transférant son énergie au milieu amplificateur. Un mélange Br2-CO2 permettrait ainsi, en théorie, un rendement de 1% (4). Cependant, aucune réalisation expérimentale n’est venue pour l’instant confirmer ces évaluations. 2.2 Les Milieux Condensés Dans ceux-ci, les transitions E„ - E2, notablement élargies par les interactions mutuelles entre atomes voisins, peuvent en venir à couvrir une portion étendue du spectre solaire. Les Figs. 4 et 5 montrent ainsi les niveaux du rubis et du néodyme, tandis que les bandes portées sur la Fig. 3 illustrent le recouvrement correspondant. On atteint ainsi des valeurs notables de Rp (plusieurs pourcents), d’autant plus effective que l’absorption des transitions Eo — E2 est forte. Ces évaluations théoriques sont assez largement confirmées par l’expérience, puisque plusieurs réalisations expérimentales ont permis d’approcher des rendements de 2%, avec une puissance supérieure à 1 W (5). Malheureusement, on peut craindre que ces valeurs ne puissent facilement être dépassées. En effet, au sein d’un solide, l’évacuation de la chaleur ( 1 - R,) (E2 - Eo) dégagée par chaque transition de
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